Oui mais non
A la lecture du précédent post, on pourrait croire que Cécile a viré complètement hippie. Je vous rassure, il n'en est rien. Ce n'est pas parce qu'elle parle de lutins, d'animaux et de feu de bois qu'elle n'aime plus le rock indie à guitare. The Thermals, par exemple. C'est tout sauf des hippies, The Thermals.
D'abord parce que ça ne doit pas être très marrant d'être un hippie à Portland, ville du nord-est des Etats-Unis où il pleut à longueur d'année. Un hippie dégoulinant, c'est ridicule et ça sent le chien mouillé (je vous épargne un calembour désopilant sur les pétards mouillés, n'insistez pas). Et puis nord-est ou pas, les Etats-Unis sont un pays relativement peu ragoûtant entre les mains d'individus infréquentables. C'est ce que racontent les Thermals sur leur dernier album en date, The Body, The Blood, The Machine. Alors les trips paix et amour, très peu pour eux, plutôt "qu'est-ce que c'est que ce bordel et comment on en sort, vite". Direct à l'essentiel, pas de poses de "groupe en The", pas de site internet qui marche. Pas de production non plus, ou si peu. Le monde serait si merveilleux s'il se résumait au sourire de Kathy Foster, la bassiste... Tiens, me voilà hippie après tout.
The Thermals - A Stare Like Yours
The Thermals - A Pillar Of Salt
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